Commençons d'abord avec un peu de culture générale en astrophysique:

La structure de l’univers (champs quantiques) :

L’espace est composé de champs quantiques à perte de vue. C’est un décor et non une scène. Le décor réagit face à la scène : une énergie qui débarque dans l’univers, il y a 13,8 milliards d'années, pour l’allumer. C'est la scène, donc l'action, qui a un début, mais pas obligatoirement le décor!

Ainsi le décor est chargé au maximum de ce qu’il peut contenir comme potentiel masse/énergie. Et c’est ce décor, donc les champs quantiques, qui va devoir gérer l’énergie qui active le cosmos. Comment s’effectue cette gestion ? Avec une Inflation de  l’espace, alias un Big Bang, où c’est l’espace lui-même qui s’étend à toute vitesse.

Le paradoxe d’Olbers:

Le paradoxe d’Olbers parle d’un ciel partout illuminé en référence à un univers statique. Toutefois, il ne faut pas confondre taille et statisme.  La taille de l’univers est inconnue mais pas son évolution : une expansion éternelle menant au Big Freeze. Ainsi, si la taille est inconnue, l’univers est néanmoins expansif, ce qui élimine la version d’un univers statique (paradoxe d’Olbers). Ce paradoxe oppose la vision d'un univers statique contre un univers expansif. L’exemple type sont les bulbes galactiques statiques (paradoxe d’Olbers) dans un univers en expansion. Donc des points lumineux (statisme) qui s’écartent (expansif).

La géométrie de l’univers (platitude) :

La géométrie de l’univers est une grande question qui a soulevé beaucoup de question. L’une est sur la platitude de l’univers, car d'après les observations, l’univers se définit comme étant plat. Pourquoi ? La mécanique quantique est contre-intuitive : le vide n’existant pas, seul les champs quantiques existent ! Ils remplissent tout l’univers en s’étendant à l’infini (conservation de l’énergie). Pour cela, la géométrie de l'univers doit être obigatoirement platte! Cela permet à l'énergie de s'adapter à l'envirronement dans un univers infini qui s’étend à jamais. Conséquences : l’univers est infini mais son information vieillit !

Lois de la physique vs forces fondamentales:

On confond aisément les lois de la physique avec les forces fondamentales puisque les deux sont constitués de maths qui régissent l’univers. Toutefois, même si les maths les composent, leur priorité n’est pas la même. Ainsi, il y a maths et maths ! Des maths pour définir les règles générales, des maths pour représenter l’environnement et des maths pour en établir les conséquences. Ainsi lorsque la pression est supérieure à la résistance, le matériel casse, c’est universel. Mais la façon dont il se brise dépend de l’environnement. Ainsi l’adieu de Casini sur Saturne fut un événement unique bien différent d’une simple rentrée atmosphérique sur Terre. Ainsi la manière dont il fut détruit fut tout aussi unique. En conclusion, si les lois de la physique sont les mêmes, l’environnement ne l’est pas. Ce qui amène à des destins différents pour les mêmes règles. La différence est l’environnement : il gère les forces fondamentales qui sont à l’œuvre. Dans le cas d’une naine blanche, c’est l’électromagnétisme qui génère la pression de dégénérescence, et dans le cas d’une étoile à neutron, c’est la force forte. Les forces n’étant pas les mêmes, la pression non plus ! Ainsi c’est l’environnement (ici la gravité) qui dicte les interactions des forces fondamentales. A par la gravité, qui est unique, les forces s’expriment au travers de bosons qui voyagent à la vitesse de la lumière. Ces forces sont donc liées à elle et voyagent dans l’espace-temps. Maintenant les lois de la physique ne voyage pas, elles sont omniprésentes. Ainsi dès que la masse est, la gravité est aussi. L’un ne va pas sans l’autre. Ainsi dès que j’ai la masse du soleil, je peux calculer ses déformations spatiotemporelles (géodésiques) grâce à Einstein sans le moindre délai. Cela est l’espace : il ne voyage pas, il se déforme en s’étendant ou en s’effondrant. Pourtant dès qu’on est pris dans ces courbures gravitationnelles, il faut tenir compte de l’environnement, donc de l’espace-temps qui est déformé. Ainsi le temps entre en scène et le phénomène n’est plus immédiat. Ainsi, si on n’a pas besoin de tenir compte du temps pour dessiner les courbures spatiotemporelles du soleil, on est obligé d’en tenir compte quand il s’agit de voyager dans ces courbures !

En conclusion, l’un n’a pas besoin de temps : ce sont les lois de la physique qui établissent que toute masse s’accompagne de gravité et l’autre sont les forces fondamentales qui règne sur les interactions gérant la matière. Ceci nécessite un mouvement de la matière et donc le temps entre en scène pour permette un déplacement.

Ainsi les lois de la physique sont universelles alors que les forces fondamentales sont locales.

Les lois de la physique ne dépendent pas du temps mais les forces fondamentales si.

En bref, la matière ne peut qu’obéir aux forces fondamentales qui dépendent d’un environnement géré lui-même par des lois de la physique finement agencées pour permettre une envolée locale (planète) de l’entropie. Celle-ci pouvant atteindre des sommets permettant l’apparition de la vie.

Le cycle universel de l’entropie :

L’entropie est la description de la complexité d’un système. Plus il est complexe, plus il est entropique. L’entropie fait partie de la deuxième loi de la thermodynamique où elle y est une fonction extensive, c’est-à-dire qu’elle ne peut qu’augmenter. L’univers a commencé avec simplicité : la température y était homogène et isotrope. Ainsi décrire le potentiel masse/énergie d’un endroit était valable pour tous les autres puisque c’était partout la même chose. C’était la seule donnée nécessaire pour décrire l’entièreté du cosmos. Cet état s’appelle un état KMS et il se retrouve dans le rayonnement fossile (fond diffus cosmologique).

Mais le Big Bang n’est pas le seul moment où l’univers est en état KMS. En effet, un univers entièrement froid et vide est aussi dans un état KMS. La différence est que le Big Bang est un potentiel chargé alors que le Big Freeze est un potentiel déchargé. Mais les deux se décrivent avec une seule donnée : le potentiel, puisqu’il est le même partout.

Toutefois le potentiel d’un univers chargé en masse offre des géodésiques, donc des courbures, alors qu’un univers froid n’a aucune masse puisqu’elle s’est évaporée. Ainsi l’information qui décrit l’univers est noyée dans l’expansion si bien qu’elle devient négligeable. Ainsi le rayonnement fossile finira par s’éteindre dans un temps très lointain et l’univers redeviendra entièrement froid : 0° K. Ainsi l’univers a commencé gonflé pour se vider avec le temps. Dans les deux cas, l’univers est en état KMS, mais le début est fait de géodésiques spatiotemporelles, c’est la gravité produite par la masse alors que sa fin est fait d’une véritable platitude puisqu’il n’y a plus de masse donc de gravité. C’est la seule différence, mais quelle différence ! S’il est rechargé en énergie, l’univers peut passer de froid à chaud instantanément tout en respectant la fonction expansive de l’entropie, donc tout en respectant les lois de la thermodynamique ! Cela ressemble à un pneu (universel) que l'on recharge de géiodésiques, donc de masse (Big Bang), lorsqu'il est complètement à plat (Big Freeze).

Toutefois pour allumer l’univers, il faut une source extérieure à celui-ci. En effet, l’énergie n’apparait ni ne disparaît, elle voyage ou se transforme (Lavoisier). Ainsi il doit exister un « extérieur » à nos champs quantiques. Quelque chose en dehors de notre espace-temps et qui semble allumer l’univers depuis la nuit des temps avant de le voir s’éteindre petit à petit. Un peu comme on charge un fermion virtuel de masse grâce à de l’énergie mais à un niveau universel ! Toutefois, cette interaction, bien que surprenante à cette échelle, est banale en mécanique quantique. Ainsi le boson charge le fermion virtuel (une coquille vide) pour le remplir de masse. Ainsi le fermion devient réel et reste pour participer à l’aventure de l’univers, donc à l’accroissement de son entropie à travers ses interactions. Ainsi, ce qui est considéré comme un événement unique ne l’est que pour nous ! Pour l’univers c’est un éternel recommencement : de plat, il passe à gonflé. Quand il est gonflé de géodésiques grâce à la masse, il doit attendre que celle-ci disparaisse par évaporation avant de pouvoir accepter une recharge. Telle est la règle de l’entropie : elle ne peut que croître dans un univers vieillissant. Ainsi l’information du cosmos se complexifie tout en faiblissant. Lorsqu’elle sera tellement faible qu’elle deviendra négligeable, l’univers pourra absorber une autre énergie qui recommencera l’histoire de l’information à partir de sa base, l’état KMS !

Partie science théorique : la recherche

Cette partie est dédiée aux avancées des recherches auxquelles je participe à travers diverses publications scientifiques:

Elles révèles la nature de la matière noire, des forces noires, des centres des trous noirs, du spin ainsi que les origines du Big Bang, le tout revus par la mécanique quantique. Cela a pour origine le long travail de recherches pour finaliser le tome I des Enseignements de l'Ange: "les origines de la matière". Toutefois, ces articles datent et sont mis à jour ici. Je ne les expose que pour montrer mes références. Suivez les liens et découvrez les secrets de l'univers, c'est absolument gratuit!