Le brassage constant de la Lune


Il y a près de 4,6 milliards d’années naissait le système solaire. De nombreux corps célestes y furent créés dont les planètes. Ainsi deux planètes naquirent à la même orbite : Gaïa et Théia. De même, les autres corps furent perturbés par différentes Gravité. Ainsi Jupiter, Saturne et Uranus influèrent sur le système solaire. Dès lors des corps furent arrachés à leurs orbites et se baladèrent. Certains entrèrent en collisions alors que d’autres dans une nouvelle orbite. Ainsi Neptune captura Triton, une planète naine, qui devint son satellite. Ainsi Théia défonça Gaïa en la percutant comme Pluton le fut aussi. Ceci accentua la température du noyau terrestre et le surchauffa. Pourtant son atmosphère permit de refroidir la croute terrestre assez vite. Alors que les astres n’ayant pas d’atmosphère étaient encore magmatiques. Ce qui était le cas de la Lune qui brillait comme une boule de feu. Une boule de feu beaucoup plus proche de la Terre que maintenant.

 

En effet, la Lune se trouve actuellement à 400.000 Km de la Terre. À l’Hadéen, elle n’était qu’à seulement 50.000 Km,… peut-être même moins. Et ses effets de marées étaient terribles ! C’est ce déchaînement des éléments qui a ralenti la Terre et l’a écartée. De même, l’impact de Théia a accéléré la rotation de la Terre. Ainsi elle ne durait que 6 heures contrairement au 24 d’aujourd’hui. Ce cinétisme de la planète créait de terribles tempêtes un peu partout. De même, la pression atmosphérique était plus écrasante que celle de Vénus. Ainsi les tempêtes étaient beaucoup plus puissantes que maintenant. Enfin, l’atmosphère était saturée de vapeur d’eau. Une eau qui a du attendre le refroidissement de la Terre. Mais quand celui-ci est arrivé, cela a été le déluge ! L’eau s’est enfin mise à tomber sur un sol moins brûlant.

 

À la fin de l’Hadéen, les températures dépassaient les 100°C. Pourtant la terrible pression empêchait l’eau de bouillir et de s’évaporer. Ainsi un océan mondial peu profond mais agité recouvrait le monde. Un monde aquatique parsemé d’îles volcaniques : « la Terre au îlots ». Mais le plus impressionnant était le passage de la Lune : les eaux peu profondes se vidaient à son arrivée. En effet, si proche de la Terre, elle filait haut dans le ciel… Tout en projetant des effets de marées décuplées par sa proximité !

 

Ainsi l’épaisse atmosphère était perturbée et sa pression chutait. La pression diminuant, l’eau se mettait enfin à bouillir. Ainsi l’eau s’évaporait en épais nuages à chaque passage de la Lune. Ainsi ce qui était au fond de l’océan remontait dans les hautes altitudes. Mais la Lune filait aussi vite qu’une comète et s’en allait déjà. Cela libérait l’eau de son attraction gravitationnelle et elle retombait. Il en était de même pour l’atmosphère qui se contractait à nouveau. Ainsi la terrible pression revenait aussi vite qu’elle était partie. Ainsi l’eau s’écrasait violement dans l’océan où sur des îlots volcaniques. 

 

Bref, le décor était vraiment apocalyptique. Pourtant, c’est à partir de ce décor que la vie est apparue. Comment cela fut-il possible ? 

À travers l’Évolution. Celle-ci permet au temps de jouer. Un temps durant lequel la matière ne cesse de se complexifier. Ainsi on commence avec un monde minéral. Sa chimie est une chimie de base simple. Elle appartient au début du système solaire. Ce monde évolue ensuite vers un monde prébiotique. C’est-à-dire avec des composés chimiques plus complexes. Ainsi apparaissent les amines, les sucres et les acides gras. Cette chimie crée les premiers acides aminés et nucléiques. Ainsi ce monde prébiotique mène à un monde organique. C’est-à-dire que les acides s’assemblent pour former des chaînes. Ainsi apparaissent les polypeptides et les brins nucléiques (ADN/ARN). Et à partir de ces derniers, la vie apparaît !