L’apparition des oiseaux
Les dinosaures règnent en maître sur Terre. Seules les altitudes où il fait froid sont épargnées. Car le froid est le point faible des diapsides. Et les montagnes font partie de ces zones. Ces zones étaient détenues par les prédateurs synapsides. Mais avec le déploiement des dinosaures homéothermes, de plus en plus de zones froides tombent entre leurs pattes ! Ainsi les synapsides doivent encore leur céder du terrain.

Ainsi voici ces nouveaux arrivants : ce sont des théropodes homéothermes. De petits bipèdes carnassiers qui savent escalader. Chassé par les grands, ils survivent sur de nouvelles terres. Aussi ces conquérants se rendent maître des hauteurs. Et ils côtoient les ptérosaures près des falaises. Pour chasser, ils sautent d’un escarpement à l’autre. Ou d’un arbre à l’autre s’ils vivent en forêt. À force de sauts, ils améliorent leur agilité.

Ceux qui vivent dans les arbres doivent d’abord y grimper. Ainsi ils développent aussi leurs bras et leurs épaules. Leurs bras à tendance à s’écarter pour s’équilibrer ou grimper. Ainsi plusieurs espèces développent un comportement aérien. C’est-à-dire qu’à force d’efforts répétés, ils évoluent vers les oiseaux. Cela est déjà arrivé au Trias. Cela s’est déjà passé avec les archosaures. Et cela donna les ptérosaures. Dont le ptérodactyle, un lointain cousin. Ainsi de plus en plus agiles, ils grimpent. Ils grimpent là où se trouve la nourriture. Et les voici qui chassent les mammifères !
Mais les mammifères sont agiles eux aussi. Et une course à l’armement commence entre eux. Car le mammifère se cache dans son terrier. Où il s’enfuit par une fissure dans la roche. Ainsi le mammifère survit souvent à l’attaque. De même, son homéothermie est plus avancée. Aussi il résiste mieux au froid. Ainsi il monte dans les montagnes. Et il trace son chemin dans la neige.

Alors les théropodes ont du mal à le suivre. Car le froid les ralentit pendant la course ! Dès lors leur homéothermie prend son essor. Ainsi le duvet du théropode évolue. Car il fait froid dans les hauteurs. Et le « poil blindé » change de forme. Il applique une vieille recette de Dame Nature : la vascularisation !
Elle est apparue avec le système vasculaire. Chez les plantes, elle donna l’apparition de la feuille. Chez ce poil, elle donne l’apparition de la plume ! Car le poil s’est vascularisé en de plus petits. Des petits poils sur les côtés du poil central. Le tout donne une forme harmonieuse. Elle est apparue avec le système vasculaire. Chez les plantes, elle donna l’apparition de la feuille. Chez ce poil, elle donne l’apparition de la plume !
Car le poil s’est vascularisé en de plus petits. Des petits poils sur les côtés du poil central. Le tout donne une forme harmonieuse. Le duvet devient hermétique. Il devient aussi hydrofuge. Il devient également aérodynamique. Il aide pour le saut. Et il protège du climat. Ce sont les avantages de la plume ! Un système évolué très performant.

Ainsi est né l’archéoptéryx, un alpiniste piscivore. Puisque ce dernier grimpait en hauteur pour pécher les poissons. Aussi il a peu évolué en cervelle puisque ses proies sont aisées. Car le poisson nage droit alors que le mammifère est bien plus imprévisible. Alors le théropode est obligé d’évoluer pour pouvoir le poursuivre.
De plus, la réponse de certains mammifères est violente. Ces derniers développent une agressivité terrible. Ils évoluent peu en masse cérébrale, mais leur dentition retourne vers l’état de carnassier ! Ce sont des combattants qui défendent leur territoire. Les petits théropodes doivent s’en méfier. L’exemple type, le repenomamus, est décrit plus loin.
Mais les petits mammifères fuient. Car ils développent leurs oreilles internes. C’est cette évolution qui en fait des mammifères. Celle-ci leur permet d’éviter une confrontation mortelle. Alors ils chassent les œufs des dinosaures la nuit. Et ils se cachent dans leur terrier durant le jour.

Ainsi le mammifère est très craintif. Sauf dans le cas des grosses brutes. Ces mammifères carnassiers. Ainsi le mammifère est agile. Et il creuse vite pour se cacher. Il se faufile entre les rochers. Et les théropodes ont du mal à l’attraper. Seuls les meilleurs se spécialisent à chasser les mammifères !
Pour pouvoir accélérer, le dinosaure doit s’alléger. Dès lors, son bassin reprend une ancienne évolution. Une voie que certains de ses « cousins » avaient prise. Celle des sauropodes ornithischiens.
Ainsi le bassin change pour augmenter sa vélocité. Il prend alors une nouvelle forme : le bassin des oiseaux ! C’est une convergence évolutive. Une évolution en cas de problèmes. Une évolution qui évite l’extinction. Une évolution qui permet l’amélioration. Bref, une évolution garantissant la vélocité. Car beaucoup de prédateurs s’épuisent. Et dépassés, ils meurent de faim ou sont tués. Puisqu’eux-mêmes sont de petits dinosaures. Ils sont donc en bas de la chaîne alimentaire des grands sauriens. Ainsi ils sont motivés pour courir vite tout en s’allégeant. Ainsi leur morphologie change et leurs pattes s’allongent.

Ainsi voici l’haplocheirus sollers : il mesurait 2 mètres de long pour seulement 18 kg. Il avait un bassin d’oiseau et était recouvert d’un fin duvet. Ses pattes arrière étaient longues et adaptées à la course. Il fait partie des premiers à emprunter la voie des oiseaux. En fait, de nombreux dinosaures le firent. Des dinosaures qui étaient de petites tailles. Ils possédaient déjà des plumes pour se tenir chaud. Et ils chassaient tout ce qu’ils pouvaient trouver : des insectes, des mammifères et même d’autres dinosaures. Bref, ils passaient leur temps à courir, que ce soit pour fuir ou chasser.

Ainsi de nombreuses espèces apparurent. Mais rares sont celles qui évoluèrent jusqu’au vol. Seuls les plus adaptés s’envolèrent ! Un bel exemple est l’Anchiornis huxleyi. Il mesurait 30 cm pour un poids d’à peine 100 grammes. Bref, il est l’un des plus petits dinosaures. Il courait sur deux longues pattes. Ce qui en faisait un bon coureur. Ses pattes avant étaient longues aussi. Ce qui en faisait un bon grimpeur comme l’archaeoptéryx. Il était couvert de plumes noires et blanches. Sa tête arborait une houppe rouge. Mais surtout, il avait de grandes ailes avec des plumes asymétriques. C’est-à-dire des plumes qui permettent de voler ! Ses ailes se trouvaient à la fois aux pattes avant et aux pattes arrières. Celles sur les pattes arrière lui permettaient de guider son vol.

En effet, il était encore trop con pour le contrôler parfaitement. L’oiseau est différent : sa boite crânienne, de grande taille par rapport au corps, indique une meilleure gestion de ce dernier et donc un meilleur contrôle. Ainsi en évoluant en intelligence, l’oiseau contrôle son corps beaucoup mieux que le dinosaure. Ainsi il maîtrise mieux l’art du vol. Dès lors, il n’a plus besoin d’ailes postérieures pour se guider. Puisqu’il vrille parfaitement de lui-même avec ses ailes antérieures. Ainsi les ailes postérieures s’atrophient et disparaissent. C’était il y a 160 millions d'années.
La grande différence entre un saurien qui vole et un oiseau est la boite crânienne. Car le saurien est avant tout un grand con. Un con qui chasse ce qui est le plus facile : les poissons. Ainsi le saurien n’a pas besoin d’exceller, planer lui suffit. Mais l’oiseau chasse le mammifère qui est agile et prudent. Ainsi il est obligé d’avoir une maîtrise parfaite de son vol.
Même si c’est pour changer d’alimentation plus tard. Cela nécessite plus de ressources cérébrales. Ainsi la boite crânienne s’agrandit. Dès lors l’animal cesse d’être con. Donc il cesse d’être un dinosaure pour devenir autre chose. Ainsi les plus méritants finissent par prendre les airs. Ils s’envolent et règnent aux côtés des ptérosaures dans une niche. Toutefois, ils ne sont pas en compétition. Car la nourriture de l’un n’est pas celle de l’autre. Cette niche écologique : le milieu aérien ! Ainsi donc apparaissent les oiseaux !
Toutefois les os sont toujours en évolution. Car ils se creusent et s’allègent. Le tout améliore l’endurance de l’oiseau. Le tout améliore sa résistance. Le tout améliore son rayon d’action. Toutefois le plumage est aussi en évolution. Le tout améliore la fluidité dans les airs. Le tout améliore l’isolation du corps. Le tout améliore la vitesse de l’animal.
Ainsi l’oiseau peut faire des plongeons. Il plonge dans les airs et file sur sa proie. Cette technique d’attaque est ultra rapide. Toutefois, les mammifères se cachent. Et ils diminuent de taille. Pour s’en nourrir, les conquérants font de même. Ils deviennent de plus en plus petits. Mais grâce aux plumes, ils deviennent de plus en plus agiles aussi. Cependant, les mammifères ont une ouïe. Et elle est efficace. Pour s’en nourrir, les conquérants font de même. Ils développent eux aussi leur sens. Ainsi l’acuité visuelle évolue.
Le moyen le plus efficace de chasser un mammifère, est de l’attaquer quand il ne s’y attend pas. L’attaquer en un éclair. Aussi rapide que le vent. Et aussi silencieusement que possible. L’arme la plus efficace pour l’attraper, ce sont des serres affûtées en lames de rasoirs. Et celle qui donne le coup de grâce, est un bec solide et tranchant !
Ainsi voici l’apparition d’une nouvelle espèce. Celle-ci est apparue en réponse à une cible. Une cible mouvante, petite et difficile à attraper. Car voici le pire prédateur du mammifère : l’oiseau ! Et ils prennent leurs envols pour se nourrir d’eux. Cette espèce connu une rapide radiation. C’est-à-dire qu’elle se répandit partout. Ainsi partout les mammifères furent chassés. Et de nombreuses espèces disparurent à cause d’eux.
Ainsi ceux que nous admirons dans le ciel aujourd’hui, furent au temps du Jurassique, les pires cauchemars de nos ancêtres ! Avec leurs yeux, ils repéraient le mammifère de loin. Ils piquaient en vrille. Ils tombaient silencieusement. Ainsi le mammifère ne l’entendait pas arriver. Ainsi son ouïe, fine pour l’époque, ne lui servait à rien ! Soudain, des serres semblant sortir de nulle part l’agrippaient. Le temps qu’il réalise ce qui lui arrivait, le mammifère était loin dans les cieux ! Dans la panique le pauvre animal se débattait. L’oiseau lâchait sa proie et le mammifère tombait, tombait, tombait,.... Arrivé au sol, il était déjà mort de peur avant l’impact ! Ceux qui étaient terrorisés dès le départ, ceux qui étaient passifs entre les serres, recevaient un coup de bec mortel ! Dans les deux cas, cela était vite terminé. Le mammifère se faisait vite dévorer.
Ainsi si certains ptérosaures ont été conçut pour chasser les insectes et si les ptérodactyles ont été conçut pour chasser les poissons, les oiseaux ont été conçus pour chasser les mammifères ! L’oiseau : l’évolution anti-mammifère !
L’oiseau s’est aussi diversifié. Ainsi il a appris à survivre en mangeant de tout. Ainsi il devient petit à petit omnivore. Ce nouveau régime permet une richesse de possibilité. Et donc on voit apparaître une richesse d’espèce. Ainsi de nombreux oiseaux apparaissent au Jurassique. Ils proviennent d’horizons différents avec des comportements semblables.
(La main qui Ecrit)