L'apparition du genre homo

La chaîne évolutive conduisant à l’homme est complexe. Surtout si les scientifiques s’en mêlent. Car leur langage est subtil et confus. Vous apprécierez vous-même : le genre homo commence avec les primates. Les primates : des mammifères avec une main. C’est-à-dire un pouce opposable à des doigts. Ce genre continue avec les simiiformes. Les simiiformes sont les singes. Et c’est là que ça devient farfelu !

On élimine les singes primitifs. Cela donne les hominidés. C’est-à-dire les singes sans queue. Bref, les grands singes (avec l’orang-outan). Des singes dont le cerveau est suffisamment développé. Ainsi il peut saisir des objets avec ses mains. Des objets relativement lourds comme des branches. Et il s’en sert pour construire son nid douillet. 

 

Ensuite, on élimine l’orang-outan. Cela donne les homoninés (homininae). C’est-à-dire juste les grands singes.


L’évolution continue avec la boite crânienne. Une boite crânienne développant l’intelligence. Ainsi viennent les homininis. C’est-à-dire les chimpanzés et l’homo. L’évolution continue vers la bipédie. Une bipédie prononcée. C’est le genre homo. On l’appelle l’hominine. Enfin, parmi les espèces bipèdes, une espèce survit, pas les autres. C’est l’homo sapiens !

En résumé, cela donne :

Primates → simiiformes → hominidés → homoninés → homininis → hominines → homo sapiens !

 

Primates : ceux qui ont une main.

Simiiformes : les singes

Hominidés : les grands singes + orangs-outans + genre homo

Homoniné  (homininae) : les grands singes + genre homo

Hominini : panines (chimpanzés) + genre homo

Hominine : genre homo (bipédie prononcée)

Homo sapiens : l’unique survivant du genre homo.


En clair, très cher,…

Tout est confus !

Et l’on est perdu.

Car c’est si subtil,…

Que ce n’est pas facile.

Tout cela est indigeste !

Comme cela est funeste !

 

Alors, on va faire plus simple : singe d’un côté, genre homo de l’autre. Bipédie limitée d’un côté, bipédie prononcée de l’autre. Cela suffit pour faire la différence. Et cette différence arriva avec le problème de la déforestation. Cette déforestation poussa des singes vers l’adaptation. Une adaptation prononcée vers la bipédie. Il en résulta la naissance d’une nouvelle espèce. Une espèce encore discrète aujourd’hui. On peut parler de Toumaï ou d’un de ses descendants. Et il est confronté au problème du refroidissement. Celui-ci affecte les forêts tropicales qui diminuent en surface. Tandis que savanes et prairies s’étendent à perte de vue.

 

Ainsi il a vu ses ressources alimentaires diminuer. Il a donc du descendre de son arbre pour se nourrir. Une fois que les ressources au sol manquaient aussi, il a du prendre des habitudes de nomades. Alors, il s’est installé dans la forêt suivante.

 

Mais là encore les ressources ont aussi diminué. Même dans d’autres forêts qui venaient d’être conquises. Alors, il a du encore voyager dans une autre forêt. Et le voici traversant régulièrement les prairies. Afin d’atteindre la forêt suivante qui le nourrira. Cette habitude l’oblige à se redresser petit à petit. C’est là qu’entre Toumaï, un ancêtre du genre Homo. Car ces voyagent se transforment en habitudes. Des habitudes qui passent d’une génération à l’autre. Ainsi l’évolution s’en mêle et redresse ce singe. Car c’est un nomade qui doit traverser des savanes. Ainsi ce singe devient de plus en plus bipède.


Le genre homo : « Je suis un bipède à part entière ! »