L’agencement de réflexions forme un tout cohérent, le raisonnement ! La conséquence de ces réflexions est une prise de décisions. Des décisions qui engendrent des actes heureux ou malheureux. Car chaque acte conduit à des conséquences positives ou négatives. 

 

Ainsi pour être heureux, il faut que les conséquences de nos actes soient les plus positives possibles.

Ainsi pour être heureux, il faut que les actes soient les plus harmonieux possibles.

Ainsi pour être heureux, il faut que les décisions soient les plus adaptées possibles.

Ainsi pour être heureux, il faut que les réflexions soient les plus assidues possibles.

 

Car les conséquences proviennent d’actes. Des actes provenant de décisions. Des décisions provenant de raisonnements. Des raisonnements provenant de réflexions. Des réflexions dépendant de nos systèmes de légitimations. Ainsi nos pensées dépendent d’abord de nos propres convictions. Pour prendre la bonne décision, il convient donc d’avoir une bonne réflexion. Pour créer une bonne réflexion, il faut un bon système de légitimations. Des légitimations provenant d’informations et de convictions. Donc pour avoir un bon raisonnement il faut que nos informations soient correctes. Et il faut aussi que nos convictions soient bonnes.

 

La légitimation : ce avec quoi nous sommes d’accord.

L’illégitimité : ce contre quoi nous nous dressons.

 

Ainsi il est important que certains sujets aient une bonne légitimation. Une bonne légitimation comme la prospérité. Car prospérer est saint. Il s’agit donc d’un système légitime. De même, il est important que certains sujets aient une bonne illégitimité. Une bonne illégitimité comme la cupidité. Car la cupidité mène à la convoitise. Et que convoiter est néfaste. Il s’agit donc d’un système illégitime. Il est aussi important que chaque sujet ait une bonne source d’informations. Une bonne source d’informations comme la vérification de données. Car vérifier l’information est saint. Il s’agit aussi d’un système légitime. Afin que dans l’esprit, ce qui doit être légitime le soit. Afin que dans l’esprit, ce qui ne doit pas être légitime ne le soit pas. Afin que dans l’esprit, ce qui doit être connu le soit également. Ainsi l’esprit chrétien légitime la compassion. Ainsi l’esprit chrétien ne légitime pas l’indifférence. Ainsi le sage écoute et vérifie toujours l’information. Ainsi l’insensé n’écoute que lui-même et ne vérifie jamais rien !

 

Ainsi si l’esprit a un bon système de légitimations, l’esprit accepte ce qui est bon.

Ainsi si l’esprit a un bon système d’illégitimités, l’esprit rejette ce qui est mauvais.

Ainsi si l’esprit a un bon système de vérifications, l’esprit entreprend ce qui est logique.

 

Et cela est harmonie de la réflexion humaine selon la logique.

Et cela est harmonie de la réflexion humaine selon la sagesse.

Et cela est harmonie de la réflexion humaine selon la Volonté de Dieu.

Harmonie !

 

Mais que se passe-t-il lorsqu’on a un mauvais système de légitimations ?

Ainsi je légitime l’amertume. Ainsi je ne légitime pas le pardon. Le système illégitime est ouvert. Mon esprit y est réceptif. Dès lors, me voici rancunier. Et mon cœur se glacera. Il se glacera du fait de mon choix et non du fait de l’autre. Car même si l’autre m’a déplu, c’est pourtant moi qui choisi la façon dont je perçois cette déception. De même, je peux adoucir mon cœur. L’adoucir avec le pardon. Mais mon esprit a rejeté le pardon. Le système légitime est fermé. Car mon esprit a considéré le pardon comme un système illégitime. Et mon esprit s’est refermé face à ce concept. Dès lors, les conséquences sont inévitables. Car il n’y aura pas de douceur dans mon cœur sur ce sujet. Puisque mes convictions sont inappropriées. Ainsi le sujet me rendra agressif. Agressif jusqu’à ce que je pardonne. Agressif à cause de la légitimation de ce qui est illégitime. Car j’ai accepté l’amertume qui est malsaine. Et je ne suis pas paisible à cause du rejet de ce qui est légitime. Puisque j’ai enterré le pardon qui est salutaire. Ainsi mon comportement sera inadéquat sur ce sujet. Car j’ai légitimé la rancune. Au lieu de légitimer la prudence. Ainsi avec la prudence, de bonnes solutions peuvent être trouvées. Mais avec l’amertume, aucune solution ne peut être trouvée ! Et voici que viennent les conflits interminables.

La sagesse :

 

La sagesse : une bonne gestion de la réflexion.

Pour qu’un esprit ait un bon système de légitimations, il lui faut acquérir de la sagesse. Or, la sagesse est elle-même issue d’un bon système de réflexions. Car l’esprit accepte de se former au gré des expériences. Que celles-ci soient heureuses ou fâcheuses. Cela nécessite une certaine forme d’intégrité. Et donc par conséquent une certaines force. Une force de caractère qui permet d’aller de l’avant. Mais elle-même n’est pas évidente à acquérir, puisqu’il est si facile de se mentir à soit même, afin de se bercer de douces illusions, plutôt que d’affronter une cruelle réalité ! Cependant, avec cette acceptation, vient le savoir. Et le savoir est un bon guide. Car accepter le savoir vient de la sagesse. Et le savoir, avec la sagesse comme alliée, donnera un bon système de légitimations.

 

Ainsi mon livre ne donne que du savoir. Mais pas la sagesse pour gérer ce savoir. C’est au lecteur de faire usage de sa sagesse en lisant ce livre. C’est au lecteur de faire usage de sa réflexion en méditant sur ce livre. Sinon l’inspiration qu’apportera ce livre sera de portée réduite. Et le lecteur n’aura rien gagné. Quel dommage ! Car l’interaction entre l’auteur et le lecteur sera limitée. Mais si le lecteur fait preuve de sagesse, il y aura interaction. Et l’auteur pourra transmettre son expérience au lecteur. Et toi et moi seront en « communication ». Harmonie !